Le mois d’octobre n’est pas seulement le mois de la santé au travail, mais le 10 octobre est aussi la journée mondiale de la santé mentale.
C’est le moment idéal pour se concentrer sur la manière dont nous pouvons renforcer notre bien-être mental et émotionnel au travail.
La résilience est essentielle à cet égard et son développement présente de nombreux avantages. La résilience est un marqueur clé d’une bonne santé mentale, et elle peut vous protéger contre l’aggravation des troubles mentaux ou l’augmentation du risque de traumatisme dans des situations difficiles. Même si elle ne fera pas disparaître vos problèmes, elle peut vous aider à y faire face de manière plus positive, à garder espoir et à continuer à avancer lorsque la vie ou le travail deviennent difficiles.
L’« état d’esprit de croissance », inventé par la psychologue Carol Dweck, est un moyen accessible de renforcer la résilience aujourd’hui. Adopter un état d’esprit de croissance, c’est croire que nous pouvons développer nos capacités par le travail, l’apprentissage continu et la persévérance. Cet état d’esprit s’oppose directement à la notion d’« état d’esprit fixe », selon laquelle nous ne sommes capables que des talents et des aptitudes avec lesquels nous sommes nés et que nous ne pouvons pas changer.
1. Comprendre l’état d’esprit de croissance
L’état d’esprit de croissance est essentiellement la conviction que les capacités et l’intelligence peuvent être développées par l’apprentissage, le dévouement et l’effort. Les défis deviennent des opportunités de croissance plutôt qu’une menace pour la survie.
L’état d’esprit fixe : “soit je suis doué pour cette activité, soit je ne le suis pas. Je ne peux pas le changer. Je ne peux pas être aussi bon que quelqu’un qui est naturellement enclin à le faire, alors je vais renoncer à essayer de l’apprendre.”
L’état d’esprit de croissance : “je vais tirer des leçons de cette expérience et utiliser les informations que je trouve pour m’améliorer. Je ne suis peut-être pas naturellement doué pour cette activité, mais je suis en mesure de progresser pour devenir une meilleure version de moi-même.”
Aucun d’entre nous n’est naturellement doué pour tout. Toutefois, les personnes qui apprennent à accepter leurs lacunes et qui s’encouragent à utiliser leurs échecs comme une opportunité d’apprentissage sont généralement en mesure d’adopter une attitude plus positive et plus résistante au travail et dans la vie. Elles se croient capables de faire avancer les choses et peuvent renforcer leur compétence personnelle en cours de route.
Les personnes résilientes peuvent considérer leurs difficultés comme des occasions de progresser. Au lieu de se dire : « C’est trop dur », elles se demandent : « Qu’est-ce que je peux apprendre de cette situation? Comment cette expérience va-t-elle m’aider à grandir? »
2. Développer l’autocompassion
Être résilient et adopter un état d’esprit de croissance ne signifie pas ignorer ses émotions ou résister au stress sans relâche. C’est plutôt le contraire.
Un élément clé de la résilience est l’autocompassion : reconnaître que les revers et les erreurs font inévitablement partie de la vie. Être bienveillant envers vous-même lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu, par exemple lorsque vous manquez une échéance ou faites une erreur au travail, peut vous aider à vous remettre sur les rails plus rapidement que si vous vous montrez trop critique à votre égard.
Bien qu’il soit toujours positif d’accepter les critiques constructives, rester trop longtemps dans un espace négatif avec des pensées dépréciatives peut faire plus de mal que de bien, et peut toujours vous donner l’impression d’être bloqué par les circonstances.
Conseils pour l’autocompassion
Reconnaissez et acceptez vos sentiments. Apprenez à faire le point avec vous-même. Par exemple : « Je me sens frustré et déçu par moi-même en ce moment. »
Permettez-vous de traiter vos émotions de manière constructive. Apprenez à accepter vos émotions sans les qualifier de bonnes ou de mauvaises. En choisissant d’accepter vos sentiments, vous vous entraînez à les surmonter, au lieu de les ignorer ou de les rejeter. Ainsi, vous pouvez également de réfléchir et d’évoluer.
3. Favorisez l’apprentissage continu
Les personnes et les employés résilients ne reculent pas devant l’apprentissage : ils en profitent. Qu’il s’agisse de développement professionnel, de nouvelles technologies ou de tirer les leçons d’une erreur, la recherche permanente de connaissances vous aide à vous adapter et à évoluer.
Le fait d’apprendre de nouvelles choses renforce la confiance en soi, car vous vous démontrez à vous-même que vous êtes capable de relever des défis et d’évoluer. Cette confiance vous servira également tout au long de votre carrière, car vous croirez davantage en vous et en vos capacités à évoluer et à vous adapter.
4. Cherchez à obtenir un retour d’information
Le retour d’information est l’un des outils de croissance les plus puissants. Les personnes qui ont un état d’esprit de croissance utilisent le retour d’information comme un outil pour s’améliorer, plutôt que comme un moyen de se critiquer pour avoir mal fait les choses. Les personnes et les employés résilients demandent un retour d’information, y réfléchissent et l’utilisent pour s’améliorer dans leur travail.
En adoptant un état d’esprit de croissance pour développer activement votre résilience, vous serez mieux équipé pour faire face aux hauts et aux bas de la vie, sur le lieu de travail et en dehors. N’oubliez pas que la résilience ne consiste pas à ne jamais échouer, mais à rebondir et à tirer des enseignements de chaque expérience.
Si vous souhaitez obtenir davantage de soutien sur la façon de développer la résilience en adoptant un état d’esprit de croissance, les services de conseil du PAESF peuvent vous aider. Contactez votre PAE dès aujourd’hui pour en savoir plus.